mercredi 23 janvier 2013

Après la violence de Matignon ... Les salariés de Florange s'invitent au QG de la gauche !



Le 24 février 2012 en pleine campagne présidentielle, le candidat François Hollande effectuait une visite surprise à Florange et déclarait être "prêt à déposer une proposition de loi"  obligeant à céder des unités de production à des repreneurs.
"Quand une grande firme ne veut plus d'une unité de production et ne veut pas non plus la céder", il faut qu'elle en ait "l’obligation pour que les repreneurs viennent et puissent donner de l'activité supplémentaire".
Aujourd'hui les salariés et leurs familles attendent la nationalisation du site de Florange afin de pouvoir maintenir leurs emplois.
"Je viens devant vous prendre des engagements (...) Je ne veux pas me retrouver dans la situation d'être élu un jour sur une promesse et ensuite de ne pas revenir parce qu'elle n'aurait pas été tenue".
Or, dix mois plus tard, la promesse n’est pas encore honorée.
De plus,  le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, alors conseiller spécial de François Hollande, s'est engagé mardi 24 avril 2012 à faire voter par  "la future majorité parlementaire de gauche" une loi obligeant les groupes industriels à céder les usines "rentables" qu'elles voudraient fermer en France sans pour autant accepter de les vendre.
Il y a urgence.
Après 19 mois de lutte nous attendons que Monsieur le Président tienne sa promesse et qu’il nationalise le site afin de permettre à un repreneur d’investir.


Les Français favorables à la nationalisation de Florange

extrait du Figaro du  29/11/2012 

SONDAGE - Ils sont 59% à approuver la déclaration d'Arnaud Montebourg. Cependant 66% d'entre eux restent mécontents de la politique sociale et économique du gouvernement.

Les Français sont très majoritairement favorables à une nationalisation temporaire du site de Florange. «Ils sont 59% à soutenir cette idée», selon un sondage Tilder-LCI-OpinionWay réalisé les 28 et 29 novembre auprès d'un échantillon représentatif de 1 007 personnes de 18 ans et plus.
Comme on pouvait s'en douter, ils sont nettement plus à appuyer cette idée à gauche qu'à droite. Ainsi 82% des électeurs ayant voté François Hollandeau premier tour de l'élection présidentielle soutiennent cette mesure contre seulement 32% des partisans de Nicolas Sarkozy. Logiquement ce sont les électeurs de Jean-Luc Mélenchon qui sont les plus nombreux à approuver la méthode, à 82% d'entre eux, ceux de Marine Le Pen soutiennent le projet à 39% contre 59% pour ceux de François Bayrou.
«Le gouvernement a bien su maîtriser sa communication: il s'est appuyé sur le désarroi des salariés du site, il a alimenté le rapport de force contre Mittal et arrive enfin avec une proposition qui apparaît raisonnable au regard des finances publiques», analyse Frédéric Latrobe, associé chez Tilder.
http://www.lefigaro.fr

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