mercredi 23 janvier 2013

Nous sommes les indésirables de Paris !


«Nous étions neuf et on s’est enchaînés aux barreaux d’une fenêtre de Matignon, mais on nous a expulsés violemment, avec des coups de matraque», a indiqué Marc Michel, militant CFDT du site de Florange, confirmant des informations de BFM-TV. «C’est encore pire que sous Sarkozy», a-t-il poursuivi, en référence à l’accueil par des gaz lacrymogènes de salariés de Florange aux abords du QG de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Selon une source policière, une quinzaine de salariés d’ArcelorMittal ont manifesté vers 7h20 à proximité de Matignon. Trois se sont enchaînés à une fenêtre de l’hôtel de Matignon rue de Varenne (VIIe).
Les gardes républicains de Matignon ont coupé les chaînes et ont éloigné les manifestants vers la rue Vaneau. Selon cette source, cela s’est fait sans violence. Marc Michel a ajouté avoir «les poignets en sang tellement (les policiers) ont tiré». «Nous voulions dénoncer l’accord (du 30 novembre entre le géant mondial de l’acier et le gouvernement ndlr) car il n’a pas été négocié avec les syndicats, il n’a été négocié qu’entre Mittal et Ayrault, et en plus il n’a pas été signé et n’a donc pas de valeur», a-t-il expliqué. «On veut revenir au plan d’Arnaud Montebourg car il est crédible et générateur d’emplois», a-t-il ajouté. Des salariés de Florange ont rendez-vous mercredi à l’Elysée où une délégation de l’intersyndicale (CFDT-CGT-FO) doit remettre une pétition en faveur de la nationalisation.

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